Notre mission
INFORMER POUR PREVENIR ET DENONCER LA MALTRAITANCE :1- Actions de prévention auprès des visiteurs du site :
Forts du constat que toute maltraitance cesse à partir du moment où l’enfant prend conscience que ce qu’il vit n’existe pas ailleurs, nous entendons proposer des livres ayant pour objet la prévention de la maltraitance (avec un large choix d’ouvrages attrayants pour aider les enfants de tous âges à détecter les conduites à risques.)
► Dans L’ESPACE ENFANTS sera proposé un choix d’ouvrages concernant la protection de l’enfance : ensemble élaboré en accord avec l’Education Nationale.
► Proposition de matériel pédagogique aux établissements scolaires pour que les enseignants puissent sensibiliser leurs élèves à ce problème.
2- Information des familles et des particuliers :
►Sur la loi en vigueur concernant les violences sexuelles sur enfants:
► Sur les signalements : rappel de la loi
►Sur la loi concernant les modes de garde (et en particulier la garde alternée)
CONSEILS QUAND DES ENFANTS SUBISSENT DES AGRESSIONS PHYSIQUES, SEXUELLES
OU PSYCHOLOGIQUES :
1- Conseils aux familles pour effectuer les signalements.
2-Conseils pour leurs démarches auprès des institutions concernées.
3- Mises en gade : les erreurs à ne pas commettre.
RECUEILLIR DES TEMOIGNAGES QUI , DUMENT VERIFIES ET AVERES, PERMETTRONT DE
RELEVER LES DYSFONCTIONNEMENTS ET D’INTERPELLER, PREUVES A L’APPUI , LES
RESPONSABLES POLITIQUES :
(L’AVPE s’engage à ne rien utiliser sans l’accord des personnes qui nous ont adressé des documents et à toujours les rendre anonymes.)
Depuis plusieurs années l’AVPE reçoit des témoignages qui, preuves à l’appui, démontrent qu’il y a beaucoup à faire dans l’approche institutionnelle de la garde d’enfants. La loi de 2002 n’a fait que compliquer l’approche des juges et donne un pouvoir exorbitant aux travailleurs sociaux qui se considèrent aujourd’hui à l’abri en raison d’une indépendance auto proclamée. La violence conjugale, la parole de l’enfant à travers son audition, les signalements de professionnels ne sont pas assez pris en compte. Notre association interpelle donc les ministres concernés, les parlementaires des délégations des Droits des Femmes (Sénateurs et Députés) qui nous ont confortés dans la conviction qu’une petite association pouvait informer le législateur et le public, argumenter et proposer des modifications des lois de protection de l’enfance.
Les témoignages proviennent de cas précis dont nous avons vérifié l’exactitude. Nous citerons également des affaires exemplaires dont la presse a relaté précisément les faits. Nous rendrons anonymes toutes ces affaires, ne citerons pas les tribunaux afin de ne porter préjudice à personne. Tel n’est pas notre objectif.
Chaque affaire citée illustre l’un des grands dysfonctionnements type des institutions. Nous commenterons donc chaque affaire et proposerons des réformes pour une meilleure protection de l’enfant.
Nos actions à venir :
► Obtenir que l’audition des enfants soit effective et généralisée afin de recueillir leur sentiment avant de statuer sur leur vie.
► Obtenir que la violence sur enfant soit prise en compte et que l’enfant bénéfice toujours du principe de précaution quand des attestations et des signalements sérieux ont été établis. Il y beaucoup trop de « classements sans suite », sans compter les rétentions de signalements.
► Obtenir que la violence parentale avérée soit prise en compte par les juges lorsqu’ils doivent se prononcer sur l’autorité parentale et le mode d’hébergement des enfants de parents séparés. Il faut savoir que la loi du 4 mars 2002 ignore cette condition. Lors de nos entrevues au Sénat, les membres de la délégation des Droits de femmes nous ont affirmé que cette prise en compte serait difficile à obtenir tant les résistances s’exercent sur le législateur.
► Obtenir qu’une loi modifie la pratique des services sociaux qui n’hésitent pas à changer les enfants placés de famille d’accueil dès lors qu’ils se reconstruisent en nouant des liens affectifs avec les membres de la famille d’accueil. Contrairement au Canada où les enfants placés restent dans une même famille, nous assistons en France à une valse des placements très préjudiciable au développement et à l’équilibre de l’enfant. Ce comportement est souvent motivé par l’idéologie en vigueur qui privilégie coûte que coûte les liens du sang avec toutes les tragédies qui en découlent et que les médias rapportent quotidiennement.
► Obtenir que le rôle des travailleurs sociaux soit mieux défini et que les juges ne considèrent leurs rapports que comme indicatifs et non irréfutables. Nous assistons à de plus en plus de dysfonctionnements à ce niveau.
► Obtenir que les instances judiciaires cessent d’être en contradiction entre elles pour une même affaire. Juges aux Affaires Familiales, Juges pour Enfants, Juge de correctionnelle peuvent presque simultanément prononcer des ordonnances absolument contradictoires. Dans les témoignages, il vous sera présenté des cas qui relèveraient davantage de l’univers d’Ubu, de Kafka que de la patrie des Droits de l’Homme.
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